La Clé Des Ondes 90.10 en partenariat avec Coup pour Coup, Palestine Libre, BDS et Comité Libérons Georges 33 organisent une soirée débat :
Le Mardi 26 Janvier 2016 à 20 h 30 Utopia Toulouse 24 rue Montardy Toulouse
Projection du Film : « Après la guerre, c’est toujours la guerre » de Samir Abdallah.
Débat : Sur la situation actuelle de ce prisonnier politique enfermé depuis 32 ans à Lannemezan (France) que le gouvernement de la France refuse de libérer malgré la décision du Tribunal (2012) en première instance et en appel.
En Effet le tribunal a décidé sa libération à la condition que le ministre de l’intérieur signe un arrêté d’expulsion du territoire. Une mesure que le gouvernement n’a pas respectée en posant un recours auprès de la Cour de Cassation. Celle ci a constaté dans son rendu de jugement « que l’arrêté d’expulsion n’a pas été signé et que Monsieur Georges Abdallah n’a pas fait de la probatoire.
En clair le pouvoir de sa libération est entre les mains du gouvernement. L’argument de la probation ne tient pas ! Car comme tout étranger Georges Abdallah un fois libéré est immédiatement expulsé. Un argument qui fait montre du caractère politique de la décision.
Cette décision ayant fait jurisprudence, fait qu’ à chaque fois que Georges Abdallah fait une demande de libération ; on lui oppose cette décision de la Cour de Cassation.
On tourne en rond !
En fait, non ! lorsqu’on connaît le rôle des Etats Unis (voir le courrier de Hillary Clinton à Laurent Fabius, la lettre des 32 Sénateurs des Etats Unis adressée au Gouvernement et la pression du CRIF) et la soumission de l’ensemble du gouvernement (Intérieur, Justice, premier Ministre et Le président de la République de la France) notre opinion est confortée « de considérer Georges Abdallah comme un prisonnier politique et un résistant à l’ordre impérialiste au moyen Orient.
Devant ce déni de justice et cette détention administrative,
il est urgent d’attirer l’attention des Associations, des partis politiques et de syndicats sur cette injustice manifeste qui fait de Georges Ibrahim Abdallah un prisonnier politique.
Prise de position en faveur de sa libération :
Union Syndicale Solidaires, lors de son congrès en 2014, a voté un appel pour exiger sa libération. Il a été signé en France, par Martine Billard, Pierre Laurent, Olivier Besancenot, etc. Des associations des droits de l’homme, des syndicats et à l’international des syndicats tunisiens, marocains, espagnols, argentins, etc..
La LDH dans un texte a dénoncé cette absence du respect du droit.
Le gouvernement Libanais, par son premier ministre de passage en France, a demandé sa libération. Le gouvernement libanais a, même, proposé de venir le chercher dans sa prison au moment de sa libération.
http://www.laboursolidarity.org/Poour-la-liberation-de-Georges