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Poutou : "Bonne année de luttes, de révoltes, de zad, d’occupations, de blocages, de grèves générales à toutes et tous.

Quel éditorial dans le Figaro du jour : Dassault, le patron du journal, nous formule ses vœux. Ce milliardaire voleur, tricheur, corrupteur, aux méthodes mafieuses nous fait une leçon de politique et d’économie, c’est fabuleux.

Il propose « son » programme pour le prochain quinquennat présidentiel, c’est tout bêtement le programme du patronat. Une défense sans scrupule ni honte de l’ultra libéralisme : il faudrait flexibiliser encore et toujours plus précariser pour soi-disant créer des emplois, il faudrait réduire les déficits pour rembourser la dette publique et donc refondre la sécurité sociale et supprimer 500 000 fonctionnaires… exactement comme le propose le courageux Filon.
Peinard le Dassault, lui ce capitaliste parasite qui reçoit des milliards d’euros d’aides publiques depuis des décennies, lui qui a l’Etat et le gouvernement comme représentants commerciaux. Voilà qu’il se permet de nous parler éducation et morale, de lutte pour la sécurité et contre le terrorisme, lui qui vend des armes aux pires dictatures.

Dassault se fait le porte parole du camp des possédants qui est à l’offensive, qui mène sa guerre de classe. C’est paradoxal tant ils s’enrichissent en pillant la collectivité et la société. Paradoxal parce que c’est nous le camp des opprimés et exploités qui devrions être à l’offensive et riposter à leurs politiques criminelles.

C’est d’ailleurs le vœux que nous pouvons formuler pour cette année qui commence. Le mouvement contre la loi travail du printemps dernier doit être le signe annonciateur d’un changement du climat social, le début d’un profond mouvement de contestation sociale, de lutte contre la machine à broyer capitaliste.
La solution à nos problèmes c’est de partager les richesses donc les prendre dans les coffres forts des capitalistes, de reprendre à Dassault et ses complices tout ce qu’ils ont détourné, tout cet argent utile pour financer une politique sociale qui réponde aux besoins de majorité de la population.
Alors pour nous c’est simple (façon de parler) il est question de vite retrouver la pêche et l’espoir. On en a besoin pour résister, pour nous organiser collectivement et nous coordonner, pour prendre nos affaires en mains. On a des comptes à régler, ça urge.

Alors bonne année de luttes, de révoltes, de zad, d’occupations, de blocages, de grèves générales à toutes et tous.

Philippe

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Mis à jour le dimanche 24 mars 2024