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Installations classées pour l’environnement (ICPE) en pays d’Olmes : on en est oú ?

Les associations Olmes Écologie et DAME (Démocratie A Mirepoix et Environs), à partir d’informations sur les ICPE du Pays d’Olmes, posent aux pouvoirs publics un certain nombre de questions. Les réponses attendues ne concernent pas seulement ces associations mais l’ensemble de la population.
Ce sont des questions de SÉCURITÉ par rapport à la SANTÉ publique donc liées à la VIE.

LES ICPE FERMÉES :
Il s’agit d’installations industrielles qui ne fonctionnent plus, qui ont été causes de suppressions d’emplois et donc de grande insécurité sociale.
Ces sites présentent actuellement un danger et leur démantèlement coûte cher aux finances publiques.

SAS « NESTOR » à Villeneuve d’Olmes :

Après un arrêté préfectoral du 05 septembre 2013 interdisant, dans l’urgence ( à cause des risques d’explosions et d’incendie), le démantèlement de l’établissement avant sa mise en sécurité, un autre arrêté préfectoral du 15 octobre 2013 interdit :
— l’accès aux zones à risques
— le démontage des machines contenant des produits chimiques,
et recommande :
— le démontage du reste sous surveillance d’une société connaissant les risques de l’établissement,
— pour l’amiante, s’il y en a , le traitement par une entreprise spécialisée et autorisée.
Si, dans le premier arrêté, il est bien spécifié que c’est la SAS « NESTOR » qui paiera, rien n’est écrit pour la suite , dans le 2e arrêté.
Depuis 2013, où en sommes-nous de ces travaux ? Qui les a payés ?

« SOTAP-CAROL » à Villeneuve d’Olmes et Montferrier :
Un arrêté préfectoral du 15 mai 2013 demande la mise en sécurité du site.
Un autre arrêté du 19 février 2014, donne les modalités de démantèlement sans mise en sécurité parfois, d’où des risques pour les travailleurs et l’environnement en particulier à cause de produits chimiques et de déchets dangereux. Les demandes sont les mêmes que pour la SAS « NESTOR ». Les travaux et les études sont à la charge du liquidateur judiciaire.
Depuis février 2014, où en sommes-nous de ces travaux ? Le liquidateur judiciaire a-t-il financé travaux et études ?

« RECYCARBO » à Laroque d’Olmes :
Fermée depuis 2011, la première phase de mise en sécurité est revenue à près de 140 000 € payés par l’ADEME ( donc les contribuables).
La deuxième phase vient de s’achever en décembre 2014. que l’ADEME va également payer.
Nous attendons le rapport de l’ADEME avec les analyses des eaux souterraines et le coût de la deuxième phase de mise en sécurité.

LES ICPE EN ACTIVITÉ.
Avec trois entreprises :

« ARIÈGE-DÉCHETS » à Laroque d’Olmes :
L’extension projetée n’était pas conforme, elle doit être refaite. Des analyses vont être effectuées et un arrêté préfectoral devrait être pris à l’été 2015 pour autorisation.
L’autorisation de l’entreprise pour consulter les bordereaux des entrées et sorties des déchets dangereux qui transitent sur ce site est toujours attendue.
Nous savons plus de choses car un CSS (Comité de Suivi de Site) existe. Pour en voir le dernier compte-rendu :

« JOHSON CONTROLS » à Laroque d’Olmes :
Il apparaît de gros problèmes dont celui de la diffusion de tétrachloroéthylène dans l’air et l’eau. Ce produit est cancérigène et met en danger les populations. C’est à cause du tétrachloroéthylène dans l’eau « potable » de Foix que les habitantEs de cette ville ont été privéEs d’eau pendant longtemps et ont dû trouver une autre source d’alimentation.
Dès le 13 juillet 2012, la préfecture demande à « Johnson Controls » la réduction de ces importantes émissions de perchloréthylène ( autre nom du produit) dans l’air et l’eau. Les effets toxiques sont « persistants et bio accumulables ».
Nous faisons le lien avec la piscine municipale de Lavelanet dont l’eau du puits d’alimentation contenait du tétrachloroéthyléne en 2008, ce qui avait obligé à un branchement sur le réseau d’eau potable
Le dernier arrêté préfectoral ( du 15 janvier 2015) constate toujours des rejets de tétrachloroéthylène mais aussi d’autres substances cancérigènes comme le chloroalcane et le trichlore. Il est demandé la fin des émissions pour 2021.
Quelles sont les conséquences de ces rejets dans l’air et l’eau sur la santé des populations ? Y a-t-il un lien avec la pollution du puits de la piscine de Lavelanet ?

« ACTIS » à La Bastide de Bousignac :
Dès le 17 juillet 2013, une mise en demeure est adressée à cette entreprise en raison de rejets de déchets et autres produits dangereux dans l’eau et l’air, d’une mauvaise gestion des produits chimiques.
Une mise en demeure est adressée le 18 juillet 2014 car l’entreprise déverse ses effluents dans le réseau communal d’assainissement dont la station rejette dans le cours d’eau « Countirou ».
Une autre mise en demeure est adressée à « ACTIS » le 18 septembre 2014 pour des rejets dans le réseau d’eau pluviale, le manque de sécurité dans le stockage de produits chimiques inflammables, la proximité de palettes avec un stockage d’huiles et de déchets dangereux, pour le stockage de produits chimiques hors rétention et pour une aire de dépotage non conforme.
Quels ont été les effets de ces pollutions sur le Countirou et dans l’atmosphère ? Qu’en est-il aujourd’hui après la dernière mise en demeure ?
Il s’agit là aussi de SANTÉ PUBLIQUE, de SÉCURITÉ des travailleurs des entreprises et des populations riveraines !

info portfolio

« ACTIS » à La Bastide de Bousignac « RECYCARBO » à Laroque d'Olmes « JOHSON CONTROLS » à Laroque d'Olmes « ARIÈGE-DÉCHETS » à Laroque d'Olmes « SOTAP-CAROL » à Villeneuve d'Olmes et Montferrier SAS « NESTOR » à Villeneuve d'Olmes

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Mis à jour le dimanche 24 mars 2024