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Emplois fictifs à droite, gauche fictive… soyons anticapitalistes !

Crédit Photo :
Photothèque Rouge / Milo

Valls a encore pris une claque en étant dégagé à la primaire du PS par Hamon. La valse continue donc : Sarkozy, Juppé à droite, Hollande et Valls au PS, les dirigeants qui ont géré le système ces dernières années se font tous sortir. Mais hélas, ceux qui sont censés offrir une alternative ne sont pas plus enthousiasmants !

Magouilles à droite et à l’extrême droite…

Fillon a été désigné à la place de Sarkozy car il est aussi réactionnaire… tout en étant supposé moins magouilleur. Mais « l’affaire Pénélope » montre qu’il n’a rien à lui envier : 500 000 euros d’argent public ont été détournés vers sa famille pour ses emplois fictifs !

Marine Le Pen, dont le père s’était fait connaître notamment par le slogan « mains propres, tête haute », ne dit rien sur ce sujet… puisque le FN, de son côté, a détourné 340 000 euros en emplois fictifs au Parlement européen. Le FN prétend ne pas aimer l’Union européenne mais manifestement il ne crache pas sur son argent !

…recyclage à gauche

A gauche la purge est plus radicale : les candidatures de Hamon et Macron symbolisent l’explosion du PS. D’un côté, Macron, l’ancien banquier d’affaires, souhaite ouvertement rompre tout lien avec le mouvement ouvrier, la prise en compte de la solidarité, des aides sociales : c’est le candidat du chacun pour soi, de la concurrence la plus débridée entre les travailleurs et de la multiplication des aides aux patrons.

De l’autre, Hamon, le frondeur, exprime une retour critique sur le quinquennat de Hollande, son échec… mais nous n’oublions pas qu’il a été ministre de Hollande, porte-parole du PS et qu’il a voté les budgets chaque année ! Sa proposition de revenu universel tourne le dos aux besoins du monde du travail : nous ne voulons pas une aumône, mais un travail et un salaire pour touTEs, un SMIC à 1700 euros, les 32 heures.

Mélenchon, lui, nous vend une gauche de rupture mais, après avoir dit dans Le Parisien, à propos de Marine Le Pen, « c’est elle qui nous singe », il se félicite maintenant que le candidat du PS ait « chanté des paroles si proches des nôtres ». C’est que Mélenchon, ancien sénateur PS et ministre de Jospin, souhaite reconstruire une gauche qui a déjà failli dans les années 90 et 2000.

Représentons nous-même !

L’émergence de Macron, Hamon et Mélenchon, des individus en marge par rapport aux directions du PS et du PCF de ces dernières années, est avant tout le signe de l’échec de ces partis qui ont géré les affaires du capitalisme, cassé les services publics du sommet de l’Etat pour le PS, aux villes comme Grenoble pour ce qui concerne les soutiens de Mélenchon.

Pour le NPA et son candidat Philippe Poutou, il faut rompre avec cette logique : nous devons nous concentrer sur nos revendications, comme la répartition du temps de travail entre touTEs, l’égalité complète entre FrançaiSEs et étrangerEs, la réquisition des banques et ne faire confiance qu’à nous même pour l’imposer. Mettre un doigt dans la machine institutionnelle c’est inévitablement se corrompre dans les magouilles et les arrangements. ExploitéEs et oppriméEs, nous devons relever la tête, imposer par des mobilisations nos mots d’ordre sur la scène politique, comme nous l’avons fait contre la loi travail et toutes les grandes mobilisations sociales, écologiques, féministes.

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Mis à jour le dimanche 21 avril 2024