SDF DÉLOGÉ .
Début décembre, un SDF squatte un logement dans un immeuble inoccupé de Laroque d’Olmes. Les propriétaires s’en aperçoivent et alertent la gendarmerie. Les gendarmes interviennent, il faut le dire, de façon très sociale. Ils entendent la personne et la laissent libre.
QUE FAIRE ?
Pendant l’évacuation, une bénévole du Secours populaire entre en contact et, sachant qu’il y a beaucoup de logements HLM libres, propose d’intervenir pour que ce SDF puisse accéder à un de ces logements.
Les dossiers sont remplis auprès du Centre communal d’ action sociale (CCAS) de Laroque d’Olmes et remis à l’office HLM en main-propre...
L’AFFAIRE TRAÎNE.
L’affaire traîne, la bénévole relance un service puis un autre ... pour apprendre, au tout début février que le dossier est bien là... mais que le formulaire n’est plus conforme et que la personne doit le remplir de nouveau ! FORMIDABLE !
PENDANT CE TEMPS.
Rappelons que la personne sans logis a dû trouver un autre squatt car comment vivre dans la rue avec les températures très froides que nous avons connues, la pluie et le vent ensuite !
UNE VOLONTÉ POLITIQUE ?
D’après les autorités nationales et locales, tout va bien ! Le rapport de la fondation Abbé Pierre les contredit. 4 millions de personnes sont mal ou pas logées ... mais les acteurs publics privilégient une politique de « mise à l’abri » plutôt que d’accès prioritaire aux logements pérennes.
Pour le SDF de Laroque d’Olmes, il n’est même pas question de « mise à l’abri »...
La Constitution française affirme pourtant toujours le « droit au logement ». Est-ce bien vrai ?
En Ariège, de nombreux logements HLM sont libres, mais y aura-t-il une volonté politique de lutter contre les conséquences de la pauvreté, au-delà des belles déclarations ?
NPA 09