.Azéma et J.-R.Cazeneuve au contact. Photo DDM DCH
En visite dans notre bonne ville de Pamiers hier, ce député exogène de la République en marche (il est élu du Gers !) a été accueilli comme il se doit par les diverses composantes de notre Front Social ariégeois. Nous étions plus de 25 et moins de 30 (les plus frustes d’entre nous n’avaient pas assez de tous leurs doigts pour nous compter) à tenir la rue et l’espace sonore pour faire entendre que ce monsieur était indésirable chez nous. Parmi nous, la plupart ont opté pour le refus de dialogue, alors que quelques-un(e)s ont été dans la salle pour voir...
Une salle bondée, bien sûr, avec une grosse demi-douzaine de groupi(e)s, quatre cheminots Cégétistes et leurs drapeaux, poseurs de questions qui fâchent peut-être, et une poignée d’opposants curieux... On était donc plus nombreux dehors que dedans (surtout avec les trois appariteurs gominés chargés de la sécurité), plus bruyants, avec percussions , casseroles et sifflets, slogans sortis de nos imaginations non formatées et chansons pas préenregistrées, et plutôt troublants pour la pensée complexe qui s’épanouissait à l’intérieur.
Atmosphère lourde à l’intérieur et printanière dehors... encore un effet du changement climatique ?
Notre hôte-parasite a bien essayé, au début, d’ouvrir les bras et le dialogue mais pour ne pas répondre, avec son sourire commercial, sur les questions cheminotes ou zadistes... « Merci ! » (ou mépris ?) nous a-t-il dit ! Il nous a aussi fait dire qu’il était prêt à nous recevoir après sa réunion élitiste... mais c’est nous qui le recevions !!! L’inversion des normes, toujours, comme pour la loi travail !!!
La soirée s’avançait dans le bruit et sans la fureur quand soudain, vers 21h50, le messager du Prince s’est courageusement avancé parmi nous,pour un bain de foule à la mode de son Maître... Bain de décibels, aussi, ce qui l’a amené à venir toiser de très (trop ?) près le plus pacifique d’entre nous armé de son mégaphone de marque étrangère... Il a donc fallu mettre de l’ordre et repousser fermement cette petite provocation, digne d’un carton jaune pour un rugbyman énervé à la fin d’un match perdu. Refoulé avec tous les égards dû à son statut, notre élu migrant et fort contrarié est donc retourné au vestiaire dans son périmètre sécurisé et nous avons pu jouir du spectacle de l’ Arrêt public en ...Marche ARRIERE !
Et puis, sur le coup de 22 heures, pour ne pas troubler la tranquillité des résidents voisins, on a levé le camp pour préparer nos prochaines échéances...
Et il y en a !
Front Social 09