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A Notre-Dame-des-Landes, l’acharnement répressif crée une nouvelle impasse : faudra-t-il un mort, une morte, pour en sortir ?

Ci-dessous un communiqué d’organisations nationales (Premiers signataires : Attac, Ensemble,
350.org, Sud Rail, Collectif national des syndicats CGT de VINCI,
Solidaires, DAL, NPA), sur la situation actuelle sur la zad de NDDL et
l’opération policière toujours en cours.

//// A Notre-Dame-des-Landes, l’acharnement répressif crée une nouvelle
impasse : faudra-t-il un mort, une morte, pour en sortir ?

Jeudi 17 mai, le gouvernement a repris ses opérations spectaculaires
d’évacuation et de destruction de la zad de Notre Dame des Landes, après
plusieurs jours d’une fausse « trêve » au cours de laquelle il a
entretenu la tension en multipliant les provocations.

Après avoir détruit la ferme des Sans Nom courant avril, les gendarmes
et policiers ont aujourd’hui rasé la Chat-teigne, un autre lieu
emblématique de la zad, un symbole de son histoire : ce hameau a en
effet été construit par plus de 40 000 personnes, venues marquer l’échec
de l’opération César de 2012.

Le gouvernement ne cesse de vouloir distinguer les habitant.e.s
“légitimes de la zad” de toutes celles et ceux qui n’auraient aucune
légitimité à rester. Nous, organisations signataires de ce communiqué,
soutenons la lutte de Notre Dame des Landes, contre le projet d’aéroport
“et son monde” depuis de nombreuses années. Nous avons toujours défendu
la zad comme un ensemble, comme un tout, dont on ne peut retrancher
aucune partie.

Nous réaffirmons aujourd’hui notre soutien à tout.es les habitant.e.s de
la zad et notre solidarité avec les projets et expériences qui se mènent
sur place - qui, chacune prise isolément, et plus encore, toutes
ensemble, nous apprennent et nous montrent la force et la vigueur de
modes de vie alternatifs, sobres, orientés vers la préservation et la
défense des communs.

Destruction de cabanes, de hameaux de lieux de vie collectifs ;
destruction de l’énergie, de la créativité et de l’inventivité de toutes
celles et ceux qui vivent sur place ou qui ont contribué à bâtir et
habiter la zone ; mais aussi destruction d’un espace à la biodiversité
aussi riche que fragile : routes et chemins envahis par les forces de
« l’ordre », entravant les travaux agricoles en pleine saison, tandis
que les engins et les armes chimiques utilisés à une échelle sans
précédent détruisent le bocage et empoisonnent des terres d’élevage et
de culture…

Toutes ces nuisances et ces destructions doivent cesser. Dans l’urgence,
nous réclamons :

- L’arrêt immédiat de cette opération militaro-policière sans nom,
brutale, irresponsable et coûteuse (plus de 5 millions d’euros ont été
déjà dépensés) ;

- Le retrait des forces militaro-policières de la zad et de ses
environs, condition nécessaire au rétablissement de la liberté de
circulation ;

- L’arrêt des poursuites et la libération de toutes celles et ceux qui
ont défendu ce territoire, ses habitants, leur écosystème, et qu’une
justice partisane frappe avec une vigueur démesurée.
Concrètement, nous appelons :

A converger sur place pour ceux et celles qui le peuvent

A participer aux rassemblements et actions qui pourront être organisés
partout sur le territoire ces prochains jours.

— - Attac, Ensemble, 350.org, Sud Rail, Collectif national des syndicats
CGT de VINCI, Solidaires, DAL, NPA

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Mis à jour le dimanche 24 mars 2024