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Les casseurs, c’est ce gouvernement

Crédit Photo : Photothèque Rouge /Martin Noda

Grand débat, réformes de l’éducation, répression policière et perquisition au siège du journal en ligne Mediapart sont les réponses de Macron face au mouvement des Gilets jaunes.

La grève du 5 février et les mobilisations des Gilets jaunes samedi dernier ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes en grève et dans la rue. Mais elles ne sont pas suffisantes pour faire reculer le gouvernement sur le cœur de ce qui révolte le monde du travail : le pouvoir d’achat, l’illégitimité de Macron et de sa clique au service des grands capitalistes. Le pouvoir le sait et a engagé une contre-offensive, qui pourrait bien se retourner contre lui.

Débat d’un côté, répression de l’autre

Le gouvernement est en campagne pour vendre sa politique par les débats dans les communes. Comme avec sa « lettre aux français », son but est de nous demander quels services publics il faut casser, comment nous faire accepter l’austérité budgétaire. C’est aussi une façon pour lui de commencer la campagne des élections européennes, une campagne pour laquelle il se sent mal engagé.

Dans le même temps, il réprime comme jamais. Le week-end dernier, lors de l’Acte XIII, des gaz lacrymogènes ont été envoyés sur les manifestantEs et surtout, une nouvelle fois, un manifestant a perdu une main en recevant une grenade.

Ce sont bien des armes de guerre que la police utilise, il faut les interdire !

La perquisition au journal Mediapartest une réponse directe aux nouvelles révélations sur les magouilles qui caractérisent l’entourage de Macron, avec Benalla en premier lieu mais aussi probablement celles d’autres conseillers très proches. Benalla est tout de même accusé d’avoir négocié des contrats avec la mafia russe !

En s’attaquant à la presse, Macron veut faire taire un scandale d’État qui secoue le pouvoir depuis l’été dernier. C‘est la démonstration que ce pouvoir très autoritaire est lié aux magouilles des grands capitalistes comme Ghosn, le patron voyou de Renault.

Arrêter la casse sociale, stopper ce gouvernement

Après Parcoursup et la réforme du lycée et du bac, qui visent à aggraver la sélection sociale, le gouvernement attaque encore. Il veut faire cadeau de 150 millions d’euros à l’école privée avec la scolarisation à 3 ans, augmenter encore la concurrence entre les établissements avec son projet d’évaluation de l’école, et contrôler les profs pour qu’ils appliquent des pédagogies sélectives et réactionnaires, sur fond de drapeau tricolore dans chaque classe.

Dans le même temps, le gouvernement vient de confirmer la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’ici la fin du quinquennat.

Avec la réforme de la fonction publique, celle des retraites qui se prépare, le gouvernement veut continuer à attaquer le monde du travail et les classes populaires.

Il est absolument nécessaire de l’arrêter.

Dans plusieurs entreprises, des mobilisations ont lieu pour des augmentations de salaires, avec parfois des succès profitant du mouvement des Gilets jaunes. Dans l’éducation, des grèves ont lieu contre les suppressions de postes.

Après la grève du 5 février, dans le contexte des mobilisations des Gilets jaunes, nous avons besoin de nouveaux de mobilisations générales du monde du travail, d’une grève générale indispensable pour en finir avec Macron, son gouvernement Macron et construire une autre société.

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024