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Retraite, chômage, licenciements : organisons une riposte unie

Crédit Photo : Photothèque Rouge / CC Martin Noda

Avec les attaques contre les retraites et l’assurance chômage, le gouvernement veut en finir avec toutes les protections sociales des salariéEs. Une bataille cruciale s’annonce, nous devons la préparer pour gagner. Après avoir attaqué les cheminotEs, les jeunes (avec la sélection et le retour du service militaire – SNU) et les enseignantEs, Macron et son gouvernement veulent attaquer un élément clé de la solidarité entre travailleurs/ses : la protection sociale.

Attaques contre les chômeurs/ses et les retraites

En introduisant la retraite par points, ils veulent individualiser le montant des pensions, produit d’un rapport de force issu des luttes collectives et solidaires. « L’âge pivot » à 64 ans est un nouveau recul de la durée de cotisations pour bénéficier une retraite correcte, et le journal Capital annonce déjà que cette « âge pivot » pourra d’ailleurs être reculé à l’avenir, tandis que le Premier ministre reconnaît que son but est « d’inciter à travailler plus longtemps ».

La nouvelle réforme de l’assurance chômage va, elle, conduire à la radiation de centaines de milliers de personnes : pour bénéficier de l’assurance chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois sur une période de 24 mois, au lieu de 4 mois sur une période de 28 mois... Les indemnisations vont diminuées car celles-ci ne seront pas calculées sur les revenus des jours travaillés mais sur une moyenne sur le mois. Il sera aussi plus difficile de cumuler un emploi et des indemnités. Ainsi, ce sont 3,4 milliards d’euros qui seraient économisées sur le dos des chômeurs/ses ou de celles et ceux qui ont des emplois à temps partiels ou irréguliers.

Travailler moins pour travailler touTEs !

Le gouvernement ne fait même plus semblant de prétendre qu’il met en place ces « réformes » pour « sauver la Sécu » ou le « modèle social français »... Il attaque les droits des salariéEs. Avec la réforme des retraites, celles et ceux qui ont un emploi vont travailler plus longtemps alors que l’on travaille de plus en plus dur, et la réforme de l’assurance chômage réduit les allocations de celles et ceux qui voudraient pourtant travailler.

Les licenciements, les suppressions de postes sont nombreux, tant dans le privé que dans le public : à Whirlpool, Ascoval, Carrefour, Auchan et General Electric, mais aussi dans les services publics où Macron veut supprimer 120 000 postes durant son quinquennat.

Il y aurait pourtant une solution simple : interdire les licenciements, réduire le temps de travail pour supprimer le chômage, sans perte de salaire, embaucher massivement dans les services publics (l’actuelle grève des urgences, qui connaîtra une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 2 juillet, en est un exemple), au lieu de multiplier les contrats précaires et de privatiser (comme le gouvernement cherche à le faire avec Aéroports de Paris).

Construire les résistances, coordonner la gauche qui lutte

Gouvernement et patronat ne céderont rien sans réaction de notre camp social. Nous avons besoin d’une riposte de tous les salariéEs. La CGT de Ford Blanquefort, entreprise menacée de fermeture dans quelques mois, appelle à coordonner les équipes qui souhaitent se mobiliser contre les licenciements, notamment celles et ceux qui se sont retrouvés à Belfort pour General Electric le week-end dernier. C’est la voie à suivre.

Nous avons également besoin que toutes les organisations - partis, syndicats, associations - la gauche sociale et politique qui veut lutter, se réunissent pour coordonner les résistances, construire les grèves et les mobilisations qui pourront faire reculer les capitalistes, les patrons et ce gouvernement à leur service.

Mardi 25 juin 2019

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