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DOSSIER Défendre l’emploi

Les fermetures d’entreprises et les suppressions d’emplois se multiplient dans le privé. Dans le public, les effectifs sont comprimés tandis que se dégradent les conditions de travail, au détriment du service rendu aux usagerEs. Cela est présenté aux salariéEs comme le résultat, non d’un choix patronal ou gouvernemental, mais d’une nécessité incontournable correspondant au TINA (There is no alternative) de Margaret Thatcher. Au-delà de la diversité des situations, la racine est commune : une économie régie par la loi du profit.

Dans les entreprises capitalistes, l’emploi n’est qu’un sous-produit de l’objectif essentiel de l’activité : la recherche du profit. Celui-ci n’a en dernière analyse qu’une origine : la plus-value extorquée aux salariéEs. L’économie sans salariéE n’est qu’une utopie. Pour augmenter la plus-value, il faut limiter les salaires, faire produire le plus possible dans le minimum de temps et pouvoir se débarrasser des « inutiles » : celles et ceux qui rapportent un profit en dessous de celui attendu. Ce qui ne veut pas dire une activité déficitaire : bien des entreprises qui suppriment des emplois rapportent des profits, mais pas assez.

Dans la période des mal nommées « Trente glorieuses », le compromis dit fordiste assurait une progression des salaires qui suivait tant bien que mal celle des prix, et le chômage était limité, souvent de courte durée. À partir du milieu des années 1970, dans une économie en crise où s’aiguise la concurrence internationale, le patronat a fait le choix de déstructurer l’organisation du travail dans le cadre d’une accélération de la mondialisation de la production. Conséquences : un affaiblissement des collectifs de travail, des résistances et d’un mouvement ouvrier dont la bureaucratisation et l’intégration limitent, voire interdisent toute capacité de rebond. Jusque-là, les fermetures de sites et liquidations d’emplois voire d’activité, étaient gérées au cas par cas en fonction du rapport de forces. L’État tente de donner le change, de limiter les soulèvements sociaux en mettant en place des protections-alibis, très relatives, accentuant les réponses individuelles avec la création du PSE.

Quant aux administrations et services publics, si l’armée et la police sont protégées, les autres sont soumis à l’austérité. Partout s’introduisent les méthodes du privé avec deux objectifs : réduire les coûts de ce qui n’est pas rentable, préparer la privatisation de ce qui l’est ou pourrait l’être.

Alstom-General Electric : des manœuvres capitalistes aux conséquences tragiques


En avril 2014, la vente de la division énergie d’Alstom (usine de Belfort) à General Electric est annoncée par Patrick Kron, PDG d’Alstom, pour un montant de 13 milliards de dollars. Le ministre de l’industrie Montebourg est furieux car mis devant le fait accompli.

Automobile : À fond les suppressions d’emplois !

Si au temps du « fordisme » triomphant, l’industrie automobile a pu apparaître comme un exemple pour la croissance de l’époque, aujourd’hui ce secteur serait plutôt le laboratoire, à grande échelle, des contre-réformes en cours et à venir dans toute l’économie.

Commerce : flexibilisation et suppressions de postes


Dans la compétition féroce à laquelle se livrent, sur fond de repli de la consommation, les grands groupes de la distribution, les salariéEs constituent plus que jamais la variable d’ajustement, à tel point que la CGT, la principale organisation du secteur, compare la situation du commerce à cell

La Poste  : un plan social qui ne dit pas son nom


Quelque temps avant la mise en place du plan stratégique sobrement intitulé « Conquérir l’avenir », s’étalant de 2015 à 2020, la direction du groupe La Poste s’était engagée à ce qu’il n’y ait pas de plan social durant ces cinq années.

Finances publiques en voie de disparition


Les finances publiques sont l’une des cibles de ce gouvernement. Entre les suppressions d’emplois massives, les délocalisations de missions, les fermetures de sites et de trésoreries de proximité, le réseau local de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) est en danger.

Les mauvais chiffres de la SNCF

Au cours de l’année 2018, la SNCF a supprimé 10 emplois par jour (non-remplacement des départs, baisse de 30 % des embauches en CDI…

Lutter contre les licenciements et les suppressions d’emplois


Édouard Philippe se félicitait récemment de la baisse historique du taux de chômage.

P.-S.

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Mis à jour le dimanche 21 avril 2024