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Accueil > LE MOT DE L’ « ENSUQUÉ » > Privatisation sur catalogues

Privatisation sur catalogues

L’ « ensuqué » a été surpris lorsque son facteur a sonné chez lui pour lui donner le catalogue d’une société de vente par correspondance. Sur la pochette, il était bien écrit que ce document était remis en « main propre » par le facteur ... L’ « ensuqué » apprit ainsi que s’il faisait une commande, il devrait remettre celle-ci en « main propre » au préposé de
« La Poste » ! Et que tout nouveau catalogue lui serait porté en « main propre ».
L’ « ensuqué » a écrit à la société pour exprimer son refus de la méthode.
Il s’est aussi demandé si la société de vente payait « La Poste » pour ce travail supplémentaire du facteur. Elle payait sûrement « La Poste » mais pas le facteur dont le salaire ne devait pas varier alors que sa tournée est plus grande et qu’on lui demande de faire plus vite !
L’ « ensuqué » s’est aussi demandé si ce catalogue n’était pas la preuve de l’entrée de plus en plus rapide du capital privé dans « La Poste ».
Et comme il est vraiment « ensuqué », il s’est dit que peut-être, il aurait, bientôt, lui-même à payer « La Poste » avec des timbres de tarifs différents selon que ses courriers seraient livrés directement ou pas aux destinataires. Et pourquoi pas en finir avec la « péréquation » et faire payer plus cher pour faire parvenir le courrier dans des lieux difficiles d’accès ?
En effet, l’ « ensuqué » se souvient que lorsque les « usagers » de « La Poste » sont devenus des « clients », on a placé, dans certains hameaux, des boîtes aux lettres collectives et le facteur ne devait surtout plus aller à la rencontre des habitantEs. Et l’ « ensuqué », mais il est vraiment « ensuqué » de regretter le service public !

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024