Pierre Granet est décédé d’une crise cardiaque ce 2 mai, en plein confinement.
Pierre, bien que Toulousain, a été une cheville ouvrière du NPA en Ariège.
En 2012, il a été candidat aux législatives dans le département et en a profité pour relancer le comité local qui était en sommeil.
En 2012 et 2017, pour obtenir les parrainages permettant la candidature de Philippe Poutou aux élections présidentielles, Pierre a sillonné l’Ariège en tous sens à la rencontre des maires. Son ouverture d’esprit, son calme, sa grande culture permettaient souvent de convaincre et même devant un échec, il restait égal à lui-même, heureux d’avoir pu discuter, d’avoir débattu.
Mais, Pierre, était aussi un militant révolutionnaire par son passé, et par ses luttes quotidiennes.
Il était de chaque manifestation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant Libanais pro-palestinien, devant la prison de Lannemezan.
Il a mené plusieurs missions au Kurdistan et à ce titre avait animé une réunion publique à Foix en solidarité avec la Résistance à Kobané, en avril 2015, en présence de camarades Kurdes. Pierre se battait également pour que la vérité éclate au sujet des militantes Kurdes Sakine, Rojbîn et Leyla assassinées en plein Paris, en 2013.
Pierre ne manquait pas une manifestation à Toulouse dans le cortège du NPA aux côtés des Gilets jaunes.
Nous n’oublierons pas Pierre et poursuivrons son combat anticapitaliste, écologiste et internationaliste.
Les militantes et militants du comité ariégeois du NPA.
Photo : Pierre Granet ( 2e à partir de la gauche) lors de la réunion publique sur le Kurdistan à Foix.