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Des centaines de milliers contre les politiques liberticides : continuons pour gagner

Crédit Photo Drass
Antoine Larrache

1200 à Pau, 2000 à Chambéry, 6000 à Rennes, Tours et Montpellier, 5000 hier à Nantes hier, des milliers à Toulouse en manif spontanée, plus de 10 000 à Lyon, 100 à 150.000 à Paris, la mobilisation du jour était incroyable, comme un immense réveil après des mois de confinement politique.

Les jeunes étaient extrêmement nombreux dans les cortèges, des lycéens, des étudiants, des jeunes des quartiers populaires, révoltés contre les violences policières, le racisme et plus globalement par la situation que nous vivons actuellement. Il y avait également de très nombreux militants de diverses organisations, de toute la gauche, alors qu’à part la CGT, la FSU et Solidaires, il y avait très peu d’organisations représentées, à part bien sûr le NPA, très mobilisé partout. A Paris, son cortège a regroupé des centaines de personnes, dynamiques, criant, chantant. Il y avait également des centaines de journalistes et d’avocats, dont les convictions sont percutées par le projet de loi.

Le gouvernement fait face à une crise politique déclenchée par l’éclatement de contradictions : il s’est fait le champion de la « liberté d’expression » concernant l’assassinats de Samuel Paty, mais d’un autre côté a donné toutes libertés à la police pour réprimer, violenter, mutiler. La loi de « sécurité globale » vient parachever cette politique, en cohérence avec le racisme d’Etat et la loi « séparatisme ».

Mais les violences contre Michel Zecler, heureusement filmées, notamment, ont percé grand jour le rôle de la loi « sécurité globale » : renforcer l’impunité policière.

Construire ce mouvement pour gagner

La mobilisation du jour est fantastique, elle montre que des réactions sont possibles face à ce pouvoir. Dans les prochains jours, dans tous les quartiers, organisons-nous pour le faire reculer. Réunions unitaires, assemblées de quartiers, sur les lieux de travail ou d’études, manifestations locales devant les commissariats, les préfectures ou les mairies, nous devons accélérer la construction d’un mouvement de masse.

Empêcher le passage de cette loi doit être notre objectif. Et dénoncer les politiques liberticides et racistes qui se renforcent et ouvrent la voie à l’extrême-droite droite. Filmer les violences policières, c’est le moyen de nous protéger contre les violences policières, c’est un élément de base de notre auto-défense. Nous devons aussi exiger le désarmement de la police et la fin de toutes les mesures racistes, obtenir la régularisation des sans-papiers.

Dégager ce gouvernement

La seule réponse de ce pouvoir à la crise sanitaire, sociale et écologique que nous vivons aujourd’hui est la répression. Ils ont montré leur incapacité à y faire face autrement qu’en distribuant des milliards aux grandes entreprises, ils doivent dégager, à commencer par Darmanin, le ministre de l’intérieur, véritable fer de lance, dans la continuité de Castaner, des politiques liberticides.

L’heure est à la mobilisation générale contre ce gouvernement.

P.-S.

Pour le retrait du projet de loi de sécurité globale (communiqué unitaire)

La marche des libertés dans toute la France samedi 28 novembre a été interdite à Paris par le préfet Lallement [le tribunal administratif a, depuis, levé cette interdiction]. Cette manifestation appelle les citoyens à contester le projet de loi sur la sécurité globale. Elle vient après les violences inouïes commises contre un producteur de musique et heureusement filmées. Nous serons donc à cette manifestation, avec de nombreuses associations, syndicats, partis politiques !

L’article 24, voté en première lecture vendredi dernier dans le cadre d’une procédure accélérée anti démocratique devenue la norme, est le plus controversé. Sous le faux prétexte de renforcer la sécurité des forces de l’ordre, il attaque les droits fondamentaux. Dans les faits, cette mesure interdit à la presse de faire son travail d’information. Elle empêche le citoyen d’exercer son droit de regard sur les agissements de fonctionnaires dont la mission est pourtant particulièrement sensible : parfois dotés d’armes de guerre, ils sont chargés d’assurer la sécurité des citoyens et le maintien de l’ordre. Cette nouvelle disposition favorise l’auto-censure par la crainte des interpellations, des amendes et de la confiscation du matériel. Les autres articles de loi étendent les pouvoirs de la police nationale, municipale et des sociétés de sécurité privée, et avalisent l’usage des drones et de la surveillance généralisée des foules.

La police française est tristement connue pour sa brutalité : de la mort de Rémy Fraisse à Cédric Chouviat, les exemples sont nombreux. La chasse à l’homme de lundi 23 novembre au cours de l’évacuation des réfugiés place de la république à Paris, les élus et journalistes molestés sur place, marquent un pas supplémentaire dans la violence d’Etat et l’autoritarisme d’un gouvernement qui fait usage de la force pour museler les oppositions.

Cette stratégie de mise au pas est assumée par le ministre Darmanin et le préfet Lallement. On assiste à la naissance d’un Etat policier décomplexé et à la militarisation de la société toute entière par la légitimation de la sécurité privée pour soutenir la violence d’Etat et criminaliser les plus vulnérables et les plus récalcitrants : opposants politiques, syndicalistes, étudiants mobilisés, mais aussi associations, sans papiers, pauvres, femmes ou jeunes des quartiers.

Une telle atteinte à la démocratie n’est pas acceptable. C’est pourquoi nos organisations appellent chacun-e à se mobiliser pour exiger :
Le retrait du projet de loi de sécurité globale
La démission du ministre Darmanin
La révocation du préfet Lallement

Signé : Ensemble, GDS, Générations, La France insoumise, NPA, Nouvelle Donne, PEPS.

L’intervention d’Olivier Besancenot à la manifestation parisienne contre la loi « sécurité globale »

Partout en France

https://www.revolutionpermanente.fr/Loi-Securite-Globale-Plus-de-300-000-personnes-prennent-la-rue-contre-le-projet-liberticide-de

Loi Sécurité Globale. Plus de 300.000 personnes prennent la rue contre le projet liberticide de Macron

Plus de 300.000 personnes ont manifesté dans toute la France contre la loi Sécurité Globale. Une mobilisation massive malgré la situation sanitaire qui opère un saut par rapport à la mobilisation de samedi dernier ouvrant ainsi la perspective d’un mouvement de masse face à offensive autoritaire du gouvernement. Un saut qui ouvre la possibilité de mettre un frein au projet liberticide et raciste de Macron qui s’appuyait jusque-là sur l’instrumentalisation des drames de Conflans et de Nice.

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024