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Sivens : le conseil général botte en touche, le mouvement continue et s’intensifie, non à la violence policière

État assassin, ni oubli, ni pardon

- Abandon immédiat de la construction du barrage et de tous les projets inutiles

- Mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur la mort de Rémi Fraisse et sur l’utilisation des armes non létales

- Contre la responsabilité de la politique répressive de ce gouvernement, contre la criminalisation de toutes celles et ceux qui s’opposent à ses réformes

- Contre toutes les violences policières, qu’elles soient dans les manifestations ou dans les quartiers.

« Pour Rémi, ni oubli ni pardon »

Suite à la manifestation Toulousaine du 8 novembre contre la construction du barrage de Sivens et contre la répression policière, au moins 21 personnes ont été interpellées parmi lesquelles un militant du NPA.

> Le NPA31 appelle et invite tou-te-s les individu-e-s et toutes les organisations ouvrières et démocratiques à venir dimanche 9 novembre à 17h devant le commissariat central pour soutenir les interpellés et demander leur libération.

Communiqué de presse du NPA 31 à l’issue de la manifestation du 8 novembre

Le NPA 31 dénonce la nouvelle provocation du gouvernement à l’occasion de la manifestation toulousaine de protestation contre les violences policières ayant conduit à la mort de Rémi Fraise et pour l’arrêt définitif du barrage de Sivens.

Alors que la préfecture avait accepté un parcours de substitution allant de Jean Jaurès à la médiathèque, les manifestants ont eu à faire à une véritable souricière. A mi-parcours, la police a stoppé le cortège et a gazé copieusement les manifestants et la population présente sur les lieux.

De nombreux manifestants ont été arrêtés et sont actuellement retenus par la police. Nous exigeons leur libération immédiate.

C’est aujourd’hui la liberté de manifester qui a été remise en cause, une fois de plus, par un gouvernement aux abois qui ne sait plus comment faire passer sa politique au service des patrons et des grandes multinationales.

Le NPA 31, continuera à construire la mobilisation contre la politique du gouvernement, notamment contre les violences policières et les grands projets inutiles. Justice doit être rendue pour la mort de Rémi Fraisse, cela commence par la démission sans délai du ministre de l’intérieur Cazeneuve.

Nous appelons les travailleurs et la jeunesse toulousaine à participer à la manifestation régionale unitaire du 15 novembre contre l’austérité, la violence sociale et contre la militarisation de l’espace public par l’Etat. Nous appelons également à participer le 22 novembre, à l’appel de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, à la manifestation contre les projets inutiles et les violences policières.

Manifestation contre le barrage de Sivens et les violences policières du 8 novembre / Communiqué du NPA 31

Débat médiapart du 6 novembre

Rassemblement et manifestation JeanJaurès/ WilsonPalais de Justice samedi 8 novembre, 14 h Tant qu’il y aura des bouilles, Solidaires Etudiants, CSR, AL, NPA


A FOIX
« Police partout justice nulle part », « L’État assassine » : un hommage à Rémi Fraisse, tué lors d’affrontements avec les forces de l’ordre sur le site du barrage contesté de Sivens, dans le Tarn, a été organisé mercredi 5 novembre, journée de désobéissance civile, à Foix. Une quarantaine d’opposants au barrage de Sivens s’est rassemblée devant la Préfecture de l’Ariège puis le tribunal de grande instance, en début d’après-midi.

En cette journée de désobéissance civique un arbre, un frêne (Fraisse signifie frêne en occitan) a été planté dans le jardin et placarder des affiches montrant les armes qui sont utilisées dans les manifestations. Cet arbre est symbolique, car Rémi était défenseur de la nature ».

Mouvement des lycéens parisiens contre « les violences policières

Une vingtaine de lycées parisiens étaient bloqués, jeudi 6 novembre, dans le cadre d’un appel à manifester en hommage à Rémi Fraisse, le manifestant tué par une grenade offensive sur le site du barrage de Sivens, et pour dénoncer « les violences policières ».
Selon le rectorat, seuls « cinq ou six » établissements seraient bloqués totalement. Mais, selon une source policière citée par l’AFP, au total 29 lycées seraient perturbés et 15 seraient totalement bloqués. Devant les établissements concernés des poubelles et des conteneurs ont été entassés pour et des banderoles proclament « Rémi, notre frère d’arbre » ou encore « Ni oubli ni pardon » déployées.

Tract jeunes

Parallèlement, entre 1 500 et 2 000 manifestants, selon les organisateurs, se sont rassemblés à Nation à 11h à l’appel du Mouvement Inter Luttes Indépendant (MILI) pour se diriger en suite vers Bastille et place l’Italie.

À Rouen, la ZAD urbaine s’installe dans le paysage : lire

Dans la rue pour Rémi, contre le barrage

« Justice pour Rémi », « libérons nos camarades », « non au barrage », « relaxe des militantEs et des inculpéEs », « Non à la violence »… tels sont les slogans les plus souvent repris. De nombreuses manifestations pacifiques en hommage à Rémi et contre ces violences ont encore lieu un peu partout.
Nous condamnons les provocations policières qui, en quadrillant les lieux de rassemblement, les parcours des manifestations, les villes et villages autour de Sivens et au-delà, par les multiples interpellations, contrôles, arrestations et gardes à vue, exacerbent la colère et ne favorisent pas le retour au calme. Ainsi à Toulouse, c’est un véritable dispositif militaire qui a été organisé par la préfecture de Haute-Garonne et la mairie de Toulouse, pourchassant les manifestantEs jusque tard dans la soirée de samedi.

APPEL Tant qu’il y aura des bouilles

Pour l’abandon définitif du projet de barrage a Sivens !
Pour la réappropriation de nos vies et de nos territoires !
Pour la démilitarisation de l’espace public !
Pour l’amnistie complète des inculpées de Sivens !

Notre mouvement se renforce et ne se laisse plus diviser entre catégories aussi limitantes et grossières
que « bons » ou « mauvais » manifestants, « non-violents » ou « djihadistes verts ».
Notre résistance fait écho en France et ailleurs, partout où nos vies n’ont plus de place dans les logiques mortifères du système marchand.
L’Etat s’est enfermé dans cette impasse et n’a su proposer pour dialogue que mépris et répression.
Ne nous laissons plus intimider par les forces de répression, réapproprions nous notre espace public !
Nous sommes déterminés à en finir avec toutes les violences de l’Etat !
Nous ne bougeons pas de Sivens, nous y défendons nos lieux de vie !
Appel a Rassemblement national Toulouse, place Jean Jaurès Samedi 8 Novembre 2014, 14h

Le T.E.S.T.E.T.
(Tous Ensemble pour Sauver le Testet et Tout le reste)

Tous les week-end, mobilisation !

Convoquée mardi par Royal au ministère, la réunion au sommet a abouti à l’idée qu’ « un ouvrage sera fait »... Pourtant, tout doit doit être fait pour un examen en profondeur des alternatives possibles, en y associant les populations locales, et notamment les 200 agriculteurs de la zone pris en otage par la FNSEA, les associations et tous les syndicats agricole.
Pour nous, il s’agit de répondre aux problématiques de l’eau, par un projet respectueux d’une agriculture non productiviste, de proximité et protectrice de l’environnement. La réhabilitation du site fait aussi partie du débat : « faire vivre le Testet »...
L’appel est lancé pour une mobilisation au moins tous les week-end afin d’obtenir gain de cause, avec calme et détermination : l’abandon du projet de barrage ; l’étude de solutions réellement alternatives ; une autre politique agricole ; contre les conflits d’intérêts ; contre les violences policières et la criminalisation des mouvements sociaux ; contre les armes qui tuent les manifestants ; pour la relaxe des militantEs et des inculpéEs...
Pour que justice soit rendue à Rémi.

Sivens : la faute des gendarmes, le mensonge de l’Etat :article Médiapart

Echos de la réunion au Ministère du 4 novembre :

Seul le représentant du collectif Testet, Ben Lefetey est rentré dans le Ministère de l’écologie. Le copain habitant de la ZAD qui l’accompagnait, en son nom propre, a été refoulé. Il bloque – avec les autres – les travaux depuis un an, il connaît du monde, il connaît le dossier, mais il n’est visiblement pas le bienvenu au Ministère pour parler du projet de barrage de Sivens.
Marilyne LHERM, maire de Lisle-sur-Tarn (PS), Conseiller Général du Tarn, était présente. Elle a vociféré sur le collectif d’occupation : que ce serait une bande de dangereux cagoulés armés et violents, et que les voisins seraient totalement apeurés. Le copain qui était à la porte du Ministère, qui voulait discuter calmement, a vachement apprécié.
Répondant à cela, la Ministre s’est tourné vers Ben Lefetey pour demander « l’évacuation immédiate du terrain » !!! Le copain qui était à la porte du Ministère, qui voulait discuter calmement, a vachement apprécié. Ben Lefetey a répondu (d’après cet article du Monde) : « Nous ne sommes pas responsables de leur venue, ce n’est pas à nous de leur dire de partir ». Réaction normale de quelqu’un de bien centré.
La Ministre a finalement déclaré des tas de choses sur le projet en lui-même, qui se résument à une sorte de négociation moitié/moitié, comme d’habitude dans cette fausse démocratie, dans le genre « ni-ni ». Ni abandon du projet, ni poursuite en l’état. Bref, de la pure langue de bois. Les promoteurs se déclarent déçus !

Lettre de Arié Alimi avocat de la famille Fraisse

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024