photothèque rouge/ A 09
Il m’avait été signalé, le 21 mai 2015, un dépôt de déchets de matériaux de constructions, à 5 mètres de la rivière Touyre, sur sa rive gauche, entre la sortie Nord de Laroque d’Olmes et la zone industrielle du Moulin d’En Four. Je m’y suis rendu et j’ai pu constater la présence de ces déchets avec surtout les restes d’un toit en amiante, de quelques briques, de lanières d’attaches et d’un plastique sur lequel figurait la marque « ETERNIT ». (voir photos). J’ai averti les services de la préfecture et envoyé des photographies.
Les services de la préfecture m’informant que ce problème relevait de la police environnementale de la Mairie, je posais la question à M. le Maire lors d’une réunion prévue sur un autre sujet, le 26 mai 2015.
Là, j’ appris :
1/ que le chemin conduisant à ce dépôt avait été ouvert par la Mairie pour accéder aux « regards » du collecteur des eaux usées qui longe la vallée jusqu’à la station d’épuration située dans la ZI du Moulin d’En Four.
Les photos montrent le passage ouvert à gauche du « dégrilleur » du collecteur d’eaux usées et un « regard » sur le chemin.
2/ Que c’était la Mairie qui avait déposé les autres déchets , mais pas l’amiante ! Bravo, pour l’exemple ... La police environnementale exercée par des pollueurs qui ont, à leur disposition, une déchetterie ( du SMECTOM) à Villeneuve d’Olmes !
3/ Que la Mairie ne porterait pas plainte pour l’amiante car c’est inefficace ! Re bravo pour une municipalité qui ne parle que sécurité, police et répression, qui place des caméras aux quatre coins de la ville !!!
4/ Dans les 10 jours, la Mairie s’engageait à nettoyer les lieux, mais ce serait fait par les éluEs (sic) car les employéEs n’étaient pas équipéEs pour faire ce travail.
Le 2 juin 2015, je revenais sur les lieux ... Les déchets annexes avaient disparu, mais pas l’amiante étalée, écrasée ...
(voir les photos)
Les différents services de l’Etat sont avertis ... mais qui a encore des illusions sur l’Etat, les institutions ? Par qui, pour qui, sont faites les lois ?
Jean-Charles Sutra.