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Contre les violences sexistes, luttons et pas uniquement le 25 novembre !

pas de libération des femmes sans révolution, pas de révolution sans libération des femmes

Les violences sexistes au service d’un système


Insultes, violences, harcèlement physiques, moraux et sexuels… A la maison, au travail, dans la rue… les violences sexistes existent partout, dans tous les milieux. Rappelons qu’une femme meure tous les 2,5 jours sous les coups de son (ex-)conjoint. Ces violences font partie d’un système global de domination des femmes qui comporte de nombreux aspects : 80% du travail domestique est effectué par les femmes, elles sont payées 27% de moins que les hommes, elles sont davantage au chômage et précaires… Les femmes subissent un ensemble de violences physiques et morales mais aussi économiques et sociales. La combinaison de la domination patriarcale et du système capitaliste permet à celui-ci des économies considérables sur les salaires mais aussi grâce aux tâches domestiques effectuées gratuitement en remplacement de services publics insuffisants (l’équivalent de 33% du PIB !).

Une offensive réactionnaire et gouvernementale

Mobilisés contre le mariage pour toutEs ou les ABCD de l’égalité à l’école, les courants réactionnaires véhiculent une idéologie sexiste et homophobe. Leur expression favorise les violences contre les lesbiennes (+ 46% entre 2012 et 2014). De plus, 51% des violences subies par les femmes viennent d’un membre de leur famille : on est loin du cadre idéal auquel voudrait nous faire croire les manifestantEs de la « Manif pour tous » ! Et quand le sexisme se combine au racisme, cela conduit à des agressions contre les femmes voilées notamment.

A cette offensive réactionnaire se combine les politiques gouvernementales : fermetures de centre d’accueil pour les femmes et les jeunes lesbiennes, gay, bi ou transexuelLes (LGBT) en détresse, baisse des subventions aux associations, pas de mesures contre la précarité et les bas salaires pour permettre aux femmes d’être autonomes économiquement, justice clémente avec les agresseurs… Loin de lutter contre la domination des femmes et les violences qu’elles subissent, l’Etat les conforte.

MobiliséEs contre toutes les oppressions !

Tous les ans nous manifestons contre les violences faites aux femmes. Nous nous sommes mobiliséEs pour le mariage pour touTEs contre les réactionnaires, pour la défense de l’avortement… Parmi les femmes les plus précaires, des salariées de l’hôtellerie se sont mises en grève pour des augmentations de salaires. Ailleurs dans le monde, les femmes résistent aussi : à Kobane en Syrie, en Inde… Partout nous devons affirmer que c’est aux agresseurs d’avoir honte, pas aux victimes ! Partout nous devons nous battre pour les droits des femmes, contre les violences, contre les discriminations. C’est le sens du combat que le NPA mène contre le capitalisme et le patriarcat pour une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.

« Je suis venue me battre pour toutes les femmes du monde victimes de violences et de discriminations »


http://npa2009.org/actualite/sterilisations-en-inde

Dès maintenant nous voulons :

- des subventions à hauteur des besoins pour les associations accueillant les victimes de violences
- l’arrêt de la casse des services publics et leur extension
- une formation spécifique pour les personnels susceptibles d’accueillir les victimes de violences
- une loi-cadre contre les violences faites aux femmes
- une éducation non sexiste, incluant l’éducation à la diversité des sexualités et des identités de genre
- la régularisation de touTEs les sans-papiers, le droit d’asile pour les femmes victimes de violences

Faits et chiffres

35% des femmes et filles sont exposées à une forme de violence physique et/ou sexuelle au cours leur vie et 7 femmes sur 10 sont victimes d’abus dans certains pays.
On estime que plus de 30 millions de filles âgées de moins de 15 ans risquent de subir des mutilations génitales féminines et que plus 130 millions dans le monde en ont été victimes.
Dans le monde, plus de 700 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans. Les filles qui se marient avant l’âge de 18 ans ont moins de chances de finir leur scolarité et sont plus exposées à la violence domestique et aux complications liées à la grossesse.

La ville de Toulouse a décidé d’abandonner le projet d’exposition prévue le 25 novembre prochain square Charles de Gaulle, dans le cadre de la Journée Internationale sur l’élimination des violences faites aux femmes et intitulée « Projet Crocodiles ».


« Projet crocodiles » est au départ une bande-dessinée, réalisée par l’artiste franco-belge Thomas Mathieu. Le dessinateur y rassemble des témoignages de femmes sur le harcèlement de rue. Les hommes y sont donc représentés en crocodile, les femmes devenant des « proies ». L’exposition prévue à Toulouse était constituée de planches de cette bande dessinée.

INFOS LA DEPECHE


Les voix sont un peu énervées. Hier midi, au centre hospitalier du Val d’Ariège, des sages-femmes et aides-soignantes sortent d’une salle où se sont tenues des négociations avec la direction de l’établissement, au sujet des conditions de travail. Sans succès : un préavis de grève doit être déposé pour jeudi prochain, à l’appel de la CGT. « On est venu dire qu’on souffre, on revendique de ne pas perdre de poste, retrace l’une des participantes à la réunion. Et on nous annonce qu’il y aura des suppressions de postes. On nous balade ».

« On ne lâchera rien »

Il est question de sept contrats à durée déterminée non renouvelés. Sages-femmes, aides-soignantes et auxiliaires puéricultrices, secrétaire médicale. Et il y aurait des conséquences sur le fonctionnement du service comme sur les patientes, assurent des sages-femmes et aides soignantes. « Si on n’a plus le temps, on perd l’accompagnement psychologique. Déjà qu’on commence à ne plus l’avoir », commente l’une d’entre elles, un peu désabusée. Elles évoquent encore des effectifs trop faibles pour que les sages-femmes assurent des suivis de grossesse, par exemple.
Au centre des discussions, il y a aussi la gynécologie désormais intégrée au service de chirurgie, et plus adossée à celui de maternité. Là aussi, il y aurait des conséquences sur les patientes et les soins. « Une femme qui vient de subir une mort fœtale va se retrouver au milieu d’une maternité, avec des bébés qui pleurent », lâche une sage-femme. Une autre renchérit : « les infirmières ne sont pas formées, qui mieux qu’une sage-femme peut gérer une IVG, une mort fœtale ? »

À terme, le risque, selon elles, c’est « une fuite des patientes vers Toulouse ». Il faut, appuient-elles, « maintenir en Ariège, un département rural, avec une grande précarité, ce service public ». D’où cette mobilisation. L’objectif, pour Manuel Tellez, le secrétaire général de la CGT au centre hospitalier, c’est de « ne pas déshumaniser l’hôpital, et de ne pas casser le service gynécologique ».

Devant la salle du centre hospitalier, sages-femmes et aides-soignantes se dispersent. Pour le moment. Le mouvement de jeudi pourrait d’ailleurs ne pas être le dernier : « on ne lâchera rien », préviennent-elles.

Hier, Michel Thiriet, directeur du centre hospitalier n’a pas souhaité faire de commentaire, rappelant qu’il s’est exprimé dans « La Dépêche du Midi » de ce jeudi.

COMMUNIQUE NPA ARIEGE

Le comité ariégeois du NPA ( Nouveau Parti Anticapitaliste) soutient votre lutte pour un service public de qualité et de proximité indispensable au bien-être des femmes de notre département. Votre situation professionnelle détériorée et les risques encourus par les femmes sont encore une conséquence de la politique gouvernementale, généreuse avec les patrons mais faisant des économies dans le secteur public au détriment du plus grand nombre.

Voir en ligne : Combattons toutes les violences faites aux femmes

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Mis à jour le dimanche 24 mars 2024