Au programme de cette première université de rentrée de l’occitanisme, des moments de convivialité et de partage d’expériences, des débats, des tables rondes et des rencontres pour faire le bilan de l’actualité récente et anticiper les futures échéances. Cette université sera ouverte à toutes les tendances. Le tout sera ponctué par une soirée-concert militante en front de mer le samedi soir.
Les invités et les intervenants viennent de la société civile, paysans, professeurs ou journalistes, et seront pour certains pour la première fois invités à échanger avec le mouvement occitaniste. Les conférences-débats seront menées par des intervenants depuis longtemps au cœur des sujets abordés : “Pour changer de paradigme et rénover les cultures politiques : pousser l’Europe vers le fédéralisme”, “Productivisme et agriculture durable : les paradoxes de l’abondance et l’abondance de paradoxes en Occitanie”, “Médias et centralisme : les mécanismes d’une domination”.
Sont annoncés notamment Gérard Onesta, ancien vice-président du parlement européen, Jordi Solé, député de Catalogne, José Bové, député européen (sous réserve), Jean-François Tealdi, rédacteur en chef à France Télévisions, Julien Zloch, directeur de cabinet du maire de Grenoble.
Des représentants politiques, engagés dans différentes régions d’Europe (Catalogne, Bretagne), viendront partager leur expérience lors des deux tables rondes, qui seront suivies d’une plénière militante “offensive” : “L’enjeu institutionnel : compétences régionales et cohérences territoriales au service d’une conscientisation occitane” et “Recomposition du champ politique et crise de confiance : la participation et l’expertise citoyennes pour un nouveau projet politique ?”
Entre réflexion et détente, mobilisation militante et ouverture, cette Dintrada promet un changement de cap déterminant pour un occitanisme rassemblé qui veut faire entendre sa voix dans les débats de société.
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