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Face à la mondialisation du capitalisme, une réponse internationale des travailleurs

Les travailleurs ne connaissent pas de frontières

Manifestations contre l’austérité européenne

En Belgique, une manifestation impressionnante a envahi les rues de Bruxelles en novembre, pour dire non à l’austérité : plus de 120 000 personnes, soit près de un belge sur cent.
En Espagne, ce sont encore des milliers de personnes qui sont descendues dans la rue samedi dernier, contre l’austérité et la misère.
En Grèce une nouvelle grève générale de 24h a eu lieu fin novembre. Car malgré les statistiques sur une reprise économique dans le pays, les salariés n’en voient pas la couleur, et le budget prévoit encore des baisses de 20% sur les retraites, et des coupes dans le domaine de la santé et de l’éducation. Les salaires ont déjà reculé de 25% depuis 2010.

C’est partout en Europe que se mettent en place les mêmes mesures d’austérité. En France, une campagne se mène actuellement contre les 35 heures et pour une remise en cause générale du code du travail.
Vivement une protestation massive de toutes les populations européennes concernées par cette politique.

APPEL A LA MANIFESTATION NATIONALE 6 NOVEMBRE 2014 BRUXELLES PAR LES SYNDICATS BELGES

Davantage d’emplois (de qualité) !

Les jeunes chômeurs ne trouvent pas d’emploi. Comment le pourraient-ils si ceux qui ont un emploi doivent prolonger leur carrière jusqu’à 67 ans ? Si le nombre de crédit-temps, les emplois de fin de carrière ou les prépensions sont moins accessibles ?
Les employeurs bénéficient de milliards d’allégements de cotisations sociales, sans obligation de les convertir en emplois car ils ne peuvent rien promettre ni garantir. C’est la
raison pour laquelle es chômeurs de longue durée par contre sont contraints d’accomplir un service à la collectivité.

Un revenu correct !

De nombreuses factures vont augmenter (bus, train, poste, accueil de la petite enfance, école, diesel, etc.). Or le salaire ne suivra pas. Le saut d’index est un impôt qui ne touche que les travailleurs, auquel s’ajoutent deux années de blocage salarial tandis que les riches s’en sortiront facilement. Cette diminution du pouvoir d’achat étrangle notre économie. Seuls
les travailleurs sont sacrifiés. Tous les autres revenus (des sociétés, des professions libérales, des actions, des placements, des loyers...) échappent à ces mesures.

Davantage de sécurité sociale fédérale !

Des coupes claires à hauteur de 2,8 milliards d’euros sont opérées dans les soins de santé et 2,07 milliards dans les autres dépenses sociales. A nouveau, ce sont les ménages ordinaires qui sont touchés. Les riches prennent leurs propres dispositions. Les travailleurs à temps partiel involontaire et les chômeurs temporaires voient leurs revenus reculer respectivement de 23% et 9% . De nombreux jeunes en fin de scolarité perdent leur allocation
d’attente. Ce sont donc à nouveau les travailleurs les moins rémunérés qui paient la note, sans que les autres groupes de revenus soient davantage mis à contribution.

Des pouvoirs publics dignes de ce nom !

L’Etat se voit progressivement retirer ses compétences.
Des économies énormes sont imposées à la SNCB, à l’enseignement, aux soins de santé, aux services d’aide... Ce sont de nouveau les gens ordinaires qui vont devoir être pénalisés car ceux qui sont riches achètent eux-mêmes ces services sur le marché. Une diminution des services publics renforce le pouvoir des plus forts. Les pauvres continuent de s’appauvrir et les riches de s’enrichir.

Davantage de justice fiscale !

Les travailleurs sont déjà le plus lourdement taxés. Le saut d’index augmente encore cette imposition de 2 % . Les gens ordinaires vont encore devoir payer la facture pour tous les autres. Les autres groupes de revenus ne contribuent pas pour un sou de plus. Les plus
forts font donc davantage porter la charge sur les épaules des plus faibles. C’est fondamentalement injuste. Tout le monde doit contribuer correctement selon sa capacité et ses moyens.
Ce gouvernement se trompe de cible. Les riches conservent leurs privilèges. Les ménages
ordinaires sont les seuls à supporter plus de charges. Il n’y a absolument aucun équilibre.

Le gouvernement fédéral AIDE les employeurs. Il n’envoie la facture qu’aux seuls travailleurs ou allocataires sociaux.

Il n’exige RIEN des revenus autres que du travail.
6 NOVEMBRE 2014 BRUXELLES


Espagne : des milliers de manifestants pour « du pain, un travail, un toit »

Des milliers de personnes sont descendues samedi dans la rue à Madrid, Barcelone et d’autres villes en Espagne pour protester contre l’austérité que la classe politique « corrompue » leur a imposée et la misère qui les frappe encore de plein fouet.

« Du pain, un toit, un travail » : une grande banderole a été déployée par les manifestants près du musée du Padro à Madrid. Ils marchent en direction du centre à l’appel de syndicats, partis de gauche, plateformes citoyennes et collectifs de défense des services publics notamment.

« Ni chômage ni exil ni précarité. Marchons, marchons pour la dignité », ou encore « Si se puede, si se puede ! » (Oui, c’est possible !), scande la foule en écho au « Yes we can » de Barack Obama en 2008.
Près de 23,7% des Espagnols sont au chômage, soit quelque 5,4 millions de personnes et ce même si la croissance devrait atteindre 1,3% en 2014, « la plus forte de la zone euro », selon le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, au pouvoir depuis fin 2011.

’Marre de ces gouvernements

« Ce que raconte le gouvernement c’est de la propagande. La crise se poursuit. On continue à imposer des coupes claires dans la santé, l’éducation (...) », explique Carlos, 48 ans, dénonçant le plan d’austérité qui doit déboucher sur 150 milliards d’euros d’économie fin 2014.

Podemos : « un débat qui marque une étape importante dans la façon de faire de la politique en Espagne »



La Grèce paralysée par une grève générale
Dans le cadre d’une grève générale de vingt-quatre heures observée par les syndicats du privé et du public, plus de 25 000 personnes ont manifesté jeudi 27 novembre à Athènes et Salonique, les deux principales villes grecques, contre la poursuite de la politique d’austérité. Les transports en commun, les liaisons aériennes, ainsi que tous les bateaux étaient à l’arrêt, tandis que les services publics, en particulier les écoles, les hôpitaux et les banques fonctionnaient au ralenti.

Les manifestants contestent le maintien de l’austérité malgré la reprise progressive de leur économie, le PIB ayant ainsi progressé de 0,7 % au troisième trimestre. Selon les statistiques, la Grèce serait officiellement sortie de cinq ans de récession au premier trimestre de cette année avant de connaître deux autres trimestres de croissance entre avril et septembre.
« MOYEN ÂGE SOCIAL »

A l’origine de cette mobilisation, les syndicats GSEE (du secteur privé) et Adedy (du secteur public) dénoncent « les mesures gouvernementales qui entretiennent le Moyen Age social, le chômage à un niveau record, les politiques qui font des travailleurs la variable d’ajustement de la crise et des déficits ». Cette grève générale, la première depuis avril, intervient à quelques jours du vote du budget de 2015 par le Parlement, qui poursuit une politique de baisse des dépenses, notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation.

Malgré les signes de vitalité de l’économie, le taux de chômage grec reste en effet le plus élevé de l’Union européenne (25,9 % en août) et touche un jeune sur deux. Un emploi sur quatre a disparu pendant la crise, selon l’Organisation internationale du travail (OIT) qui a mis en garde cette semaine contre le risque de « crise sociale prolongée ».

« Non au chômage partiel, non aux licenciements ! Oui à un emploi stable et permanent ! », pouvait-on lire sur les banderoles, à Athènes, il faut mettre « fin à la pauvreté, renverser [le gouvernement] maintenant ».
http://npa2009.org/actualite/grece-reussite-de-la-greve-nationale-du-27-novembre
http://www.npa2009.org/content/que-quelquun-ouvre-les-portes-de-cette-prison-quest-devenue-leurope-de-lausterite

http://www.npa2009.org/content/antifascistes-europeens-reveillez-vous-la-peste-brune-est-de-retour

40e anniversaire du massacre de l’École polytechnique d’Athènes. L’esprit de révolte contre la dictature plus vivant que jamais
Tous les 17 novembre les Grecs se souviennent du soulèvement des étudiants de l’École polytechnique d’Athènes contre la dictature des colonels.
Quarante ans se sont écoulés depuis le soulèvement qui a eu lieu en Novembre 1973 à l’Ecole Polytechnique d’Athènes. Un acte de résistance contre la dictature militaire, un acte d’héroïsme qui a inspiré des générations qui sont venus après.
Surtout maintenant que les slogans de l’époque des élèves, comme « Pain - Éducation - Liberté » prennent un sens nouveau, reflétant la réalité tragique et l’appauvrissement de la Grèce.

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Mis à jour le dimanche 21 avril 2024