Manifestation, hier, dans les rues de Foix pour exprimer le refus de l’état d’urgence et des assignations à résidence. La lettre d’un assigné ariégeois a été rendue publique.
L’état d’urgence qui se poursuit ne passe pas... Près de 200 personnes ont répondu, hier matin, à l’appel du collectif contre l’état d’urgence 09 et manifesté dans les rues de Foix.
La manifestation s’est déroulée dans le calme. à l’heure du marché hebdomadaire, le passage du cortège ouvert par une banderole marquée du slogan « Non à l’état d’urgence » n’est pas passé inaperçu.
De nombreux manifestants, militants écologistes, entendaient faire entendre leur refus de voir l’un des leurs assigné à résidence en Ariège.
Ils ont distribué une lettre ouverte de cet assigné dont l’identité n’a pas été révélée. Seul élément, il réside dans les environs du Mas d’Azil.
Il rappelle dans ce tract qu’il est assigné à résidence pour l’empêcher de rejoindre la région parisienne car « il faut assurer la sécurité de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques dite COP 21. »
Tenu de pointer trois fois par jour à 18 km de son domicile, il s’est amusé à calculer le nombre de kilomètres parcours jusqu’au 12 décembre et la fin de son assignation : 1728 kilomètres. « Bonjour le bilan carbone ! »
à l’instar des manifestants, cet assigné à résidence considère comme « une mesure punitive et non préventive » cette assignation qu’il qualifie encore comme « une sanction sans appel. »
Manif jeune, dynamique, chantante et avec des slogans comme :
« La liberté n’est plus qu’une expression »
« Etat autoritaire, Etat réactionnaire »
"Leur guerre, nos morts,
Stoppons les bombes« »Contre la misère, urgence sociale« »Contre le climat sécuritaire,
Réchauffons-nous,
Ouvrons les frontières« »On veut du beurre
dans les épinards
Pas de la peur
Obligatoire« »Etat d’urgence, austérité,
Vous en avez pas marre
De nous faire chier !« »Ils nous assignent
A résidence
On leur répond
Résistance !« Pour changer aussi, trajet de Vilotte à St Volusien, et pas devant la préfecture, et puis un »tour de l’hippodrome" dans le calme ... Continuons la lutte !