La revendication pour des tests au sujet du Covid-19 sur un portail de garage à Laroque d’Olmes ( 09 ).
Photothèque Rouge / JCS
La bande à Macron est en état de décomposition. Et les chroniqueurs se lâchent, comme Frédéric Lordon (« Les connards qui nous gouvernent », Le Monde Diplo 19/03/2020).
On a eu les démissions en chaîne des ministres, les pantalonnades des De Rugy et autres Grivaux … En pleine crise sanitaire, on a droit aux sorties en vrille des Buzyn, Pénicaud, Blanquer ou Ndiaye …
Quant à Macron, ses pitreries grotesques à l’hôpital de Mulhouse, ses sermons arrogants sur « l’unité nationale » ou son appel au secours de l’armée nous révoltent. Son hommage minable à « ces héros en blouse blanche », à « ce peuple travailleur de France qui se bat et permet au pays de vivre, comme les caissiers, les livreurs … » n’a d’égal que son mépris envers « ceux qui ne sont rien ». Et contre lesquels il envoie ses flics, quand ils manifestent en criant « Ils ferment des hôpitaux, ils ferment des écoles … y en a ras le bol de ces guignols ! ».
Car les services publics, c’est justement dans les situations extrêmes (catastrophe naturelle, accident nucléaire ou industriel, crise sanitaire …) qu’on doit pouvoir compter dessus !
La crise actuelle le prouve : celles et ceux qui travaillent sont les mieux placés pour planifier collectivement les besoins et décider démocratiquement, pas les patrons de droit divin ni les politiciens professionnels.
Confiné(e)s, réfléchissons à ce « monde meilleur », débarrassé de la dictature du fric d’une minorité.
Et agissons, « le jour d’après »,
pour une société où la propriété socialisée
des moyens de production et d’échanges
permettra de répondre aux besoins sociaux de la majorité.