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8 mars 2018 : touTEs en grève et en lutte pour les droits des femmes !

Crédit Photo : Photothèque Rouge/DR

SiffléEs, battuEs, violéEs : y’en a assez !

La parole des femmes dénonçant les violences commence à être entendue notamment avec le mouvement #metoo. On dévoile enfin l’ampleur des violences commises : 100% des femmes harcelées dans les transports publics, plus de 80 000 femmes violées par an, 1 femme sur 5 victime de harcèlement sexuel au travail, 1 femme qui meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son (ex) conjoint en France. Il ne s’agit pas de faits divers isolés, mais d’un système global de domination des femmes maintenu par cette violence physique.

Sous payéEs, précariséEs, surexploitéEs : y’en a assez !

27% de moins sur les salaires, 42% de moins sur les retraites, 80% des temps partiels, 65% des bas salaires : les femmes constituent une part du salariat sous-payée, ce qui tire les conditions de touTes vers le bas. A cela s’ajoutent les tâches ménagères effectuées gratuitement à 80% par les femmes. Capitalisme et patriarcat se combinent pour maintenir un système de domination surexploitant les femmes et permettant la prise en charge à très faible coût de taches sociales indispensables.

Austérité dans les services publics : y’en a assez !

Les restrictions budgétaires dans les services publics ont des conséquences directes sur les femmes, qui en sont les principales usagères et la majorité des employées. Les conditions de travail dans les métiers d’aide à la personne, en particuliers dans les hôpitaux et les EHPAD sont devenues insupportables. Les places en crèches et la prise en charge de la perte d’autonomie font cruellement défaut et repose donc principalement sur les femmes. Les 120 000 suppressions de postes annoncées vont encore aggraver la situation.

Femmes du monde entier : solidarité !

L’appel à la grève du 8 mars est un appel international. On a vu ces dernières années des attaques frontales contre le droit à l’IVG en Espagne, en Pologne, aux Etats-Unis, même si des mobilisations ont permis de contrer ces reculs.

Aujourd’hui en France, nous sommes aussi mobilisées en solidarité avec les femmes migrantes qui fuient des situations de guerre, de violences, de famines. Nous sommes pour un accueil inconditionnel de touTEs les migrantEs.

En lutte, en grève : pour que ça change !

Les femmes sont les mieux placées pour dénoncer ce qu’elles subissent et définir leurs priorités de lutte. Nous devons nous organiser dans des collectifs, des associations, des assemblées comme le mouvement metoo, dans les syndicats, les partis… L’oppression des femmes ne reculera que si nous la combattons, nos droits ne progresseront que si nous nous battons pour eux ! Nous avons besoin d’un mouvement féministe fort, combatif, inclusif, lié au mouvement social.

Les reculs sociaux majeurs orchestrés par ce gouvernement menacent la grande majorité de la population, pour continuer à enrichir une minorité de privilégiés liés à ceux qui nous gouvernent. Dans le flot de ces reculs, les femmes sont parmi les plus touchées. C’est pourquoi, dans la suite du 8 mars, nous appelons à participer à la Marche des Solidarités le 17 mars à Paris contre le projet de loi « immigration-asile » et à faire grève et manifester le 22 mars pour défendre la fonction publique.

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Mis à jour le dimanche 21 avril 2024